08 Août Le fameux facteur humain (partie 2)
Help ! Wouhouuuu, I need help !
Un bon prestataire c’est quoi ?
Si vous n’êtes pas diplomate, que vous n’avez aucun copain dans votre direction (ou même les autres, mais dans ce cas faites urgemment un stage de faisage de copain), votre prestataire peut parfaitement organiser des sessions de brainstorming autour des besoins.
Il a l’habitude de gérer les timides, les méchants, les inquiets, les curieux, les bonnes volontés… Et la mauvaise foi !
Tout comportement agressif cache toujours un besoin, une détresse, donc ne vous fiez pas trop aux premières réactions. Un prestataire qui fait le job a vu ces choses-là des centaines, des milliers de fois.
Mais attention ! Chaque cas est différent. Il saura donc garder une ouverture maximum, ne proposer de solutions qu’après avoir laissé chacun s’exprimer, qu’après avoir analysé les contraintes d’ordre technique, organisationnel, pour vous proposer la meilleure solution possible. Une solution bien calibrée, pas trop compliquée, mais toujours performante !
Mise à raplapla
Alors non, il n’est nul besoin de soumettre vos copains/pas copains à une mise en moule/démoulage selon les contraintes imposées par vous ou par l’outil que vous aurez sélectionné, mais plutôt de formuler par écrit, schéma, représentation en pâte à modeler, que sais-je… le process que vous imagineriez comme étant le plus pertinent autour de la gestion de vos médias.
Ce process doit représenter gain de temps et gain de ressources, en utilisant au mieux les compétences de chacun, en ne forçant personne à faire ce qu’il déteste fondamentalement, sur le principe du volontariat (volontariat bien évidemment influencé par votre gentillesse et votre capacité de manipulation légendaire).
Le prestataire que vous aurez choisi devra adapter au mieux l’outil qu’il vous propose à ce process, vous aider à proposer les meilleurs compromis à chacun de vos copains (oui désormais ce sont tous vos copains).
SAV bonjour !
Et après alors ? Kékonfait ?
On DIS-CU-TE !
On se parle, on fait des points réguliers avec les différents intervenants, par petites, toutes petites sessions de travail. La clé de la réussite c’est de faire simple. Nul besoin de re-convoquer tout le monde dans une conférence sur la réussite ou non du projet, pour le coup.
Avant toute chose on s’assure que tout le monde a suivi la meilleure formation possible, que l’on a répondu à tous les questionnements philosophiques sur le sens du mot « organisation », que ce soit de près ou de loin.
Et des questions il peut y en avoir pendant un certain temps.
Mais rien n’est gravé dans le marbre, il vous faut l’accepter, sinon trouvez-vous vite un psy, vous n’allez pas tenir longtemps en poste !
Premier exemple : le thésaurus (ouch ! gros mot ça…) pour simplifier l’arborescence qui contient tout le vocabulaire nécessaire pour décrire vos médias, vous faire gagner du temps de tous côtés, améliorer la pertinence de vos recherches.
Eh bien celui-là, là, ce thésaurus, il va changer en permanence, s’adapter à votre fonds, aux utilisateurs de votre future médiathèque, aux possibilités techniques nouvelles (déjà la recherche automatique par couleur et par géolocalisation, un jour reconnaissance de visages et de formes, soyons fous !).
Bref, vous devrez vous adapter sans cesse, et pour cela échanger avec vos collègues, tester leur vocabulaire, réfléchir ensemble à la meilleure architecture.
Et si cette perspective vous fait cauchemarder, don’t panic ! Orkis peut vous aider dans cette réflexion, voire même le mettre en œuvre pour vous. Une armée de documentalistes brillantes et motivées se tient à votre chevet pour ça.
En conclusion…
Bref, vous en avez maintenant pleinement conscience, tout ça n’est pas si grave hein… Il suffit de vous accrocher à vos leitmotivs : gentillesse, ouverture d’esprit, appui sur les compétences existantes, remise en question permanente.
Rien n’est perdu, tout est possible, ensemble ! (Oui je sais, c’est un peu gnan-gnan, mais ça marche vraiment !)
Vous avez des questions ? N’hésitez pas !