12 Juin INFOS, PHOTOS, VIDÉOS… Des recettes anti-chaos (Suite et fin)
Episode 2 : 3- Fonds documentaire – Comment éviter les erreurs ?
Comme n’importe quel conservateur de faune et de flore, comme les ethnologues ou les archéologues pour bien classer il faut appliquer une règle de description adaptée.
Sans tri initial, sans langage commun c’est la foire. Et il arrive que certains parlent de la même chose mais ne l’expriment pas de la même manière. Une photo a été enregistrée plusieurs fois sous des noms différents et plusieurs photos différentes portent, elles, le même nom. Halte aux doublons. Pour une bonne prospection il faut alléger le sac à dos.
4- Fonds documentaire – Comment s’offrir le tout confort ?
Une organisation optimum impose au préalable un questionnement approfondi sur les attentes, les besoins. La réflexion doit anticiper sur de futures pratiques, des nouvelles possibilités qui n’existaient pas auparavant et tenir compte des nouveaux moyens de communication, de l’effet réseaux.
Il faut immédiatement penser flux, imaginer de nouveaux apports, combler les manques.
Il faut nécessairement anticiper sur les changements dans la façon de communiquer. Une banque de données active, une base réactive permettent de jouer dans la cour des grands. Petit vous changez de taille, grand vous vous mettez en valeur.
5- Fonds documentaire – Comment valoriser vite et bien sans effort ?
En terme d’efficacité, l’ampleur d’un patrimoine documentaire n’est pas tout. Il faut savoir de quel cheptel on dispose. Trier les espèces, les catégories, les genres, les origines, identifier les moutons à cinq pattes et mettre en valeur les perles rares.
Il faut avoir les moyens d’attaquer les lianes encombrantes à la machette pour dégager le meilleur, pouvoir choisir en connaissance de cause. Le tout sans générer du vacarme, mais sans tomber dans le silence.
Alors rien ne sert de disposer d’une carte IGN détaillée si on ne sait pas repérer le bon itinéraire pour partir, pataugas aux pieds, défricher la jungle des données éparpillées, surmonter les pièges liés aux technologies obsolètes tout en mettant en échec les piranhas capables de boulotter ce qui mérite d’être préservé.
Pas de miracle. Passé un certain niveau, les bricolages, même de génies et professionnels, ne suffisent plus. Pour ne pas perdre la boussole, garnir à la fois ses réserves et sa gibecière, le plus sage et le plus économe – time is money – est souvent, à ce stade, de faire appel à un spécialiste pour disposer des bons outils.
C’est le meilleur moyen de ne pas s’égarer en pleine brousse, d’éviter de chuter d’un pont suspendu avec des crocos en comité d‘accueil. En clair, c’est la garantie de pouvoir mener une recherche à son terme, et de réaliser des indexations dynamiques et performantes.
Si vous voulez approfondir ces bonnes pratiques avec nous, n’hésitez pas à nous contacter.
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